Souvenez-vous, Toguchi Kikuo se faisant bomber les yeux à la fin du Tome 3 et ayant rompu son association
avec Zen.Itsu et Gakuso. Ce petit journaliste va meubler la majeure partie de ce volume 4, et on ne va
pas cracher dessus. La vengeance du borgne est en marche.
Le Spoil va devenir de plus en plus présent sur les pages de résumé au fil des tomes donc
surtout arrêtez vous là ou vous vous êtes arrêtez de lire
Dans l’introduction de ce chapitre, Toguchi rencontre Miwa et celui-ci lui donne un fly (billet publicitaire)
pour son exposition, mais le carton n’a pas d’adresse et Toguchi se justifie par « une pub explosive ».
Toguchi se trouve dans un centre commercial et tente tant bien que mal d’ouvrir la serrure d’un
petit casier personnel parmi tant d’autres sur un mur. Durant ce combat, il revoit certains de ses
souvenir : un médecin lui avouant une cataracte sur son unique œil, sa copine le lâchant pour un
autre, des hommes entrain de l’énucléer, Zen.Itsu ayant saccagé son appartement et enfin Kiryu se
foutant de lui en disant que ses clichés, « C’est de la merde ! ».
Le journaliste indépendant arrive finalement à introduire la clé dans le casier qui contient
un fusil mitrailleur et un 9mm, tous deux avec silencieux et chargeurs. Il y a aussi un gilet
pare-balles et un bonnet (super important ^_^). Une fois cet attirail sur ses épaules, il
rencontre un homme qui lui demande si tout cela est pour la télé. Toguchi sort un caméscope
numérique, le filme, dit « Gagné c’est pour la télé » et lui perfore le crâne sans ménagement
et part vers la sortie du centre commercial.
Près de la sortie il est témoin d’un règlement de compte, trois filles contre une quatrième.
Toguchi met les trois lycéennes hors d’état de nuire sous le regard médusé de la petite fille
rescapée. Toguchi lui tend la main et lui propose d’aller dans un endroit où ils pourront
prendre leur revanche sur tous ceux qui se sont foutus de leur cas.
Toguchi et sa coéquipière de 15ans (armée du 9mm) montent dans un taxi en tuant au passage
un policier, ils partent pour l’hôtel de ville, un énorme bâtiment se terminant par deux
longues tours venant frôler les nuages. Sanae, cette fillette de 15 ans rappelle quelqu’un
à Toguchi, mais il ne sait pas qui.
Ils prennent l’ascenseur afin de gravir les étages du gratte-ciel avec deux ados qui parlent
ouvertement de la laide coiffure de Sanae. Toguchi troue la tête de la première et demande à
Sanae de faire de même. Les portes se rouvrent, Toguchi sort le sourire aux lèvres clamant que
son grand show va pouvoir commencer !
File 21
Arrivés en haut, Toguchi tue la réceptionniste et par un appel sur un autre téléphone
actionne un mécanisme qui fait exploser le moteur de l’ascenseur. Il entre dans une grande
salle où les personnes présentes sont paniquées par l’explosion qui vient de se produire.
Toguchi prend la parole leur annonçant que venant de faire sauter l’ascenseur, il ne reste
plus que les escaliers et l’ascenseur de secours comme sortie. Puis il annonce qu’ils font
partis de son show et commence à tirer dans la foule. Le tueur appelle par la suite Sasayama
lui demandant de se rendre sur un site Web. Ce dernier s’y affaire et trouve une fenêtre vidéo
originaire du caméscope de Toguchi placé sur une table avec lui dans l’immense immeuble ;
on y voit des cadavres puis le visage rayonnant de Toguchi à l’écran.
La télévision locale ne tarde pas à retranscrire la vidéo en direct où le borgne s’amuse
à tuer des otages en sans aucune compassion, c’est son royaume, et il fait ce qu’il veut.
Toguchi sollicite directement les téléspectateurs leur demandant de lui envoyer des mails
où doivent figurer leurs exigences envers le gouvernement. Tout est possible car il tient des otages.
Kitô débarque dans le commissariat de police de Sasayama interdisant à lui et à ses hommes
de faire le moindre geste sans son autorisation. Pendant ce temps, une brigade de CRS
(on les appelle comme cela au Japon ? >_O’) grimpe les escaliers du gratte ciel.
Mais Toguchi a tout prévu. Un caméscope se trouve en haut des escalier, Toguchi voit tout et
lorsqu’il voit les CRS, il déclenche encore avec son téléphone un mécanisme faisant réagir
deux liquides dans un bêcher ce qui produit un gaz dérivé du sarin hautement toxique, la brigade
est gazée et succombe au gaz mortel. Durant cette période, Kitô a eu un entretient avec Onihigata,
le ministre de la justice. Onihigata aimerait en savoir plus sur Toguchi, quitte à faire mourir tous les otages.
Pendant ce temps, Sanae surveille la grande salle où se trouvent les otages, un garçon souhaite
aller aux toilettes, permission accordée par Toguchi. Dans les toilettes il découvre un homme
caché lui demandant de ne pas le dénoncer.
Toguchi imprima un gros paquet de feuille et menaça une femme de tuer son bébé si celle-ci
ne distribuait pas ces feuilles à tout les passants, il là fit sortir et celle-ci ne rechigne
pas sur l’excès de zèle. Sur ces photos, on y voit Zen.Itsu. Le bras de
celui-ci repousse petit à petit au fil des photos. « Vous y verrez ce que les médias vous ont
toujours caché ! » clame Toguchi derrière sa caméra et incite les gens à la diffusion de ces photos.
Zen.Itsu tombe sur une de ces feuilles, la déchire, et lâche : « Toguchi…Tu abuses un peu… »
Changement de décor, on se trouve dans le bureau Isono avec Machi et Amamiya consultant
le site de Toguchi. On y voit une vidéo très particulière, le troc du corps de Ueno Suguru
(cf. Tome 1) entre Nishizono Shinji & Zen.Itsu. Amamiya arrive à la conclusion suivante :
Toguchi en sait plus sur lui que lui-même.
De son côté, le terroriste lit les mails qu'on lui envoie, il y en des plus ou moins
drôles. Pendant ce temps Onihigata et Kitô tiennent une nouvelle discussion. Le ministre
de la justice ne veut pas couper son réseau et veut laisser l’opinion publique se gaver de meutres et de cadavres
pour qu'une fois gavée,
elle demande justice auprès de lui.
Une page entière est ensuite consacrée au cadavre de l’homme planqué dans les toilettes,
posé sur les lunettes des WC, l’œil gauche en moins.
Trois jours plus tard, la prise d’otage est encore à la une des informations et continue.
Toguchi reçoit de moins en moins de mails et commence à se lasser…
File 22
Chapitre 22, chapitre dégueu’ ! Toguchi continue de consulter sa boîte mail et tombe sur un message de Zen Itsu.
Ce message contient une vidéo que Toguchi visionne de suite. On y voit ses parents devant leur maison en
campagne visiblement. Ils sont très heureux et lui disent bonjour. Toguchi commence déjà à envisager le
pire. En effet, les deux personnes prononcent chacune une phrase vers leur fils avant de se faire éclater
la cervelle. Zen Itsu apparaît ensuite à l’écran avec l’arme du crime, très décontracté. « Je me suis dit
que les médias n’allaient pas tarder à trouver l’adresse de tes parents…Alors je suis venu avant, pour
éviter qu’ils soient ennuyés par tous ces chiens de la presse… Inutile de me remercier, Tu sais que j’aime
rendre service… » Lâche-t-il sur la fin de la vidéo. Toguchi avait jusqu'à présent transféré toute sa haine
dans sa lèvre inférieure, perforée par ses dents, mais à présent il ne tient plus, il explose. Il se met à
gueuler à tort et à travers, prend sa mitraillette et tire sommairement sur les otages qu’il trouve sur son
chemin, un vrai animal. Sanae le reprend. Toguchi finit par tomber à genoux de désespoir. Il demande à voir
Amamiya Kazuhiko afin de donner la vérité sur le groupe Gakuso.
Dans la grande salle tachée de sang, et une fois le calme revenu, Sanae demande à Toguchi
ce qui est arrivé à son œil gauche. Celui-ci répond qu’il s’est fait énucléé par une guérilla
il y a fort longtemps (on ne sait pas dans quel pays) et que, en voyant son œil par terre, il avait constaté avec horreur
qu’il possédait un code barre.
Le jeune parti précédemment aux toilettes montre le bas de son oeil gauche à un homme. On se doute alors que
c’est alors un code barre mais se sont en fait des lettres, LUC-Y.
L’homme panique évidement et Toguchi au loin lui demande de se taire .Ni une ni deux, le jeune garçon place
son genoux dans le nez de l’excité qui se rétracte sur lui même, affaire classée.
Dans un hélico Kitô appelle Machi lui demandant de venir sur le toit de l’immeuble de Toguchi avec Amamiya.
L’hélico les attrape en route et ils filent vers les otages.
File 23
Le début de ce chapitre est assez curieux. On apprend que Sanae n’a pas tué la deuxième fille dans l’ascenseur.
Elle s’est ratée et Toguchi a du rectifier le tir (c’est le moins que l’on puisse dire !) pour venir à bout de
cette « poufiasse». De retour dans la grande salle, Toguchi doute et ne sait plus trop où il en est.
Amamiya, Machi et Kitô arrivent sur le toit du gratte-ciel. Toguchi se prépare, recharge sa mitraillette et demande
à Sanae de surveiller les otages. Une fois parti, la silhouette du jeune homme ayant LUC-Y gravé dans l’œil gauche
apparaît derrière elle.
Le borgne est déjà sur place quand l’hélicoptère se pose sur le toit. Amamiya et Toguchi se dévisagent mutuellement.
Avant de se rendre, Toguchi demande à parler seul à seul avec Kazuhiko quand soudain le bruit d’un autre hélicoptère
perfore le ciel, il monte…
Zen Itsu apparaît sur le côté de l’appareil, retenu au dessus du vide par un harnais, fusil d’assaut à la main. Toute la petite
assemblée n’en revient pas et chacun y va à pleins poumons : Kazuhiko demande à Toguchi de se mettre à l’abri, mais
celui-ci insulte Zen Itsu avec soif de vengeance, Machi interpelle Kazuhiko en vain et Kitô fait de même. Un brouhaha
pas possible apparaît donc en haut de cet immeuble. Zen Itsu et Toguchi sont prêts à en découdre, mais Toguchi a
oublié d’enclencher le levier d’armement de son arme. En souriant, Zen Itsu lui dit « Bye-bye Toguchi ! ».
File 24
Le duel commence, Toguchi remet en place son arme et se prépare à tirer. Mais trop tard. Zen Itsu balance sa premier salve.
Amamiya arrive, pousse Toguchi et se prend une balle dans l’épaule. Kazuhiko lui demande de quitter les lieux afin de
rester en vie, mais l’hélico revient.
Toguchi se place au centre du toit et se met en joue, plein de colère. Puis les deux hommes se tirent dessus.
Les balles fusent et l’une d’elles effleure la joue de Zen Itsu. Finalement l’hélico passe par-dessus le toit
et Toguchi s’effondre, touché aux poumons. Machi et Amamiya arrivent vers lui tandis que l’hélico de Zen Itsu
s’écrase sur un autre immeuble, faute de pilote toujours en vie. Le borgne demande à Kazuhiko de lui poser une
question avant qu’il ne soit inconscient : « Qui diable suis-je donc ? » Toguchi répond « Nous sommes les enfants
de Lucy Monostone » Machi et Amamiya sont abasourdis par les propos tenus par Toguchi – Il se rappelle que la
tête de Sanae ressemble à celle de la fille qu’il a décapité pour la photographier – puis Toguchi perd connaissance.
Pendant ce temps, le jeune homme aux lettres LUC - Y sur l’œil gauche (Son nom est Nishizono Tetora, comme ça, c’est fait)
s’est emparé de l’arme de Sanae, a tué le reste des otages vivant et fini son travail par la jeune fille, une balle pleine tête.
Quand il sort et que les médias l’interview, il répond par « J’ai eu très peur, avant de monter sur le toit il s’est mis
à tuer tout le monde… ».
Toguchi Kikuo meurt des suites de ses blessures quelques jours plus tard ; et Zen Itsu marche dans un couloir vide.
File 25
Toguchi a dit à Amamiya « Nous sommes les enfants de Lucy Monostone », mais sept petits enfants pensent que
ce sont eux les enfants de Lucy…Et ils vont le faire comprendre à l’ « ancienne génération »
Machi passe un entretient avec un vieil homme, celui-ci parle de la séparation du groupe Gakuso : ceux du côté pouvoir et
ceux de l’indépendance. Enfin bref, le projet Lucy est enclenché et il demande à Machi de protéger Kazuhiko pour se
rapprocher de la vérité.
En sortant Machi trouve Kitô lui demandant de ne plus fréquenter Amamiya car celui-ci est dans la ligne de mire d’Onihigata.
Nos sept petits galopins s’affirment par la suite, avec chacun sa propre méthode. Un poison dans un échantillon
(Sasayama n’est pas loin d’y passer), un autre poison dans une fausse pilule de viagra, un explosif dans un jouet
(trop fort les mains explosées ^_^), un liquide nocif lâché par un zeppelin télécommandé ou encore des images
numériques faisant perdre connaissance, ils en ont de l’imaginations !
Sauf un, qui ramène un paquet piégé sur une scène où un politique parle devant une assemblée pleine à craquer.
Bien évidement le politique refuse le paquet et donc il explose dans les mains du garçon, craquage. Ils ne sont plus
que cinq dans le coup, mais il manque quelqu’un.
Le mot de la fin à Pika : Lucy Monostone … Les « Lucy 7 »… Gakuso…Les codes barre…La banque des yeux…Le mystère s’épaissit,
les choses évoluent…surtout, ne manquez pas le volume 5 de MPD Psycho GazaG